Col de la Madeleine

Arrivée au Col de la Madeleine par Cellier
Arrivée au Col de la Madeleine par Cellier

Du haut de ses 2000m le col de la Madeleine relie la vallée de la Maurienne à celle de la Tarentaise. La route qui le franchit fut achevée en 1969 et empruntée la même année par le Tour de France. Depuis, ce col figure au rang des cols alpins quasi obligés pour le peloton. Il est franchi dans les deux sens, montant de La Chambre (Maurienne) et descendant vers la Léchère (Tarentaise) ou inversément. Richard Virenque détient le record de la montée.

Massif de la Lauzière depuis le col
Massif de la Lauzière depuis le col

L’ascension côté Maurienne est — je pense — la plus difficile avec une pente soutenue et régulière à plus de 7%. Par la Tarentaise elle est plus longue mais ménage plus de replats permettant de reprendre ses esprits. De toute manière, c’est une ascension de choix pour qui désire éprouver son endurance et sa capacité de résister à l’envie qui vous guette de retourner le vélo en direction de la vallée.

 

Crêtes, cascades et alpages
Crêtes, cascades et alpages

Quand on arrive par Longchamp, la vue est à couper le souffle, avec de beaux massifs rocheux qui encadrent le col, épaulés par les alpages d’altitude, et, tout au fond, le Mont-Blanc. Les très beaux lacets de la descente sur la Tarentaise se dessinent ensuite harmonieusement dans un cadre unique, toujours avec ce Mont-Blanc sur lequel on semble plonger, au milieu des pâturages et des cascades qui rafraichissent l’air chaud de ces mois d’été.

 

Cellier Dessus et le Mont-Blanc
Cellier Dessus et le Mont-Blanc

 

Cellier Dessus : pour distinguer du village de Cellier la Chapelle qui se situe un kilomètre en aval du premier.

 

Fontaine - Cellier Dessus
Fontaine - Cellier Dessus

 

La Madeleine sans les mains
La Madeleine sans les mains

 

Par la Tarentaise la pente des 300 derniers mètres du col est quasi nulle, ce qui permet de remettre du braquet pour se donner l’impression de dominer enfin cette route mythique.