La garrigue
Arride et sèche, somme toute rébarbative. La guarrigue n’est parfois que synonyme de proximité avec les plages, le dernier obstacle avant la baignade estivale. Et de ce fait ne pourrait être directement digne d’intérêt, au vu de son austérité et des buissons épineux qui la peuplent.
Il faut pourtant savoir passer outre ses premières impressions, pour accéder à une terre en grande partie préservée, dans l’arrière pays montpelliérain. S’offrent alors sentiers de découvertes, monastères posés sur la route de Compostelle, causses et sources. On apprécie alors à sa juste mesure le pays qui affleure sous les exodes estivaux, sa campagne et les vieilles pierres qui s’y accordent avec la plus grande justesse.
Le premier sommet que le montpelliérain rencontre en partant dans l’arrière pays, c’est le Pic St-Loup, avec ses 658 mètres d’altitude. Avant même les Cévennes, c’est LA montagne de Montpellier.
Un petit muret de pierres sèches pour délimiter le champ pour les moutons, un chemin bordé de vieux chênes. Vous êtes dans l’arrière-pays héraultais.
Montpellier et la vigne : une histoire difficile. Ce n’est qu’au prix d’arrachages massifs que la production locale a pu casser son image de vin de basse qualité, « vin de table » comme on disait alors.