Couvent Sainte-Marie d’en Haut

Il ne s’agit pas d’une très longue balade, mais plutôt de la visite d’un lieu qu’il serait dommage de ne pas avoir vu si vous êtes de passage à Grenoble — et à fortiori si vous êtes de la région. Le lieu est situé sur les premières pentes du Mont Rachais, au dessus de l’Isère, sous la Bastille.
Le couvent Sainte-Marie-d’en-Haut abrite aujourd’hui le musée dauphinois, vous trouverez donc des panneaux indicateurs sous ces deux appellations. Une approche intéressante consiste à démarrer le circuit sur la rive gauche de l’Isère, au pied de la passerelle Saint-Laurent, lieu de franchissement historique de l’Isère. Avant de traverser, admirer le quartier rive gauche et les couleurs chaudes des constructions bordant les quais.

L’actuelle passerelle Saint-Laurent est le prolongement d’une très ancienne histoire : à l’époque romaine, on quittait déjà Grenoble à cet endroit par un pont de bois (histoire de Grenoble).

Juste sous la montée Chalemont, cette fontaine symbolise la confluence agitée du Drac (le lion, impétueux) et l’Isère (serpentant dans la plaine du Grésivaudan).

Ce long escalier recouvre en fait des siècles d’histoire : à cet endroit passait la voie romaine qui remontait jusqu’au couvent avant de redescendre vers St-Martin-le-Vinoux et filer vers Lyon, capitale des Gaules.

