Les Baux de Provence
On ne présente plus les Baux, tant ce village fortifié provençal est devenu emblématique du tourisme de masse.
Au dessus des plaines de champs d’oliviers, ordonnés par quelques rangées de pins, s’élève un plateau battu par les vents. L’homme y a trouvé refuge dès la Préhistoire. Dès lors, chaque époque va marquer de son sceau ce site auquel l’accessibilité difficile conférait naturellement un caractère défensif. Romains, seigneurs médiévaux, rois… Tous sont passés aux Baux.
Les Baux se sont établis sur cette ligne montagneuse des Alpilles.
La légende veut que ce paysage au relief très tourmenté ait inspiré son titre à l’Enfer de Dante. Réalité historique ou marketing local ?
Troglodyte par sa chapelle Sainte-Anne, entièrement creusée dans le roc, ce sanctuaire est le plus ancien des Baux. L’histoire de ce lieu remonte au XIe siècle.
Le nom actuel provient des cérémonies organisées par les confréries de vignerons, placés sous le patronage de Saint-Vincent.
Une petite chapelle romane, un olivier, quelques pins, le tout sous un ciel bleu immaculé : un raccourci très vraisemblable de la Provence…
Ce moulin, dont ne subsiste plus que le fût, permettait à la communauté de produire huile et farine directement dans la place.
Sa conception de type « tourne au vent » permettait au meunier d’orienter la calotte (le chapeau), solidaire des ailes et du mécanisme, selon le vent dominant.
Le moulin de Daudet appartient à la même famille.