La Draille des Communaux

A la découverte des falaises du Vercors Nord.

A l'approche de la draille par l'intérieur
A l'approche de la draille par l'intérieur

Cette promenade sportive et aérienne vous mènera de Carron (Noyarey) au gouffre Berger. Puis à la prairie d’altitude de la Sure, avant de redescendre par le Pas du Mortier et le pas de l’Eyrard. Promenade longue et parfois vertigineuse, qui vous fera entrer dans l’intimité des falaises nord du Vercors.

AVERTISSEMENT – Randonnée totalement inappropriée si vous êtes sujet(te) au vertige ou accompagné(e) d’enfant(s!).

Cette page propose des photos obtenues à partir de 2 parcours effectués l’un l’été, l’autre à l’automne, mais visant tous deux la draille : l’un au départ de Carron (automne), le plus facile à tracer, l’autre au départ de Plénouze (été), depuis Autrans puis la route des Feneys. Aller à Malatra, puis en direction de Sornin. A hauteur du gouffre, remonter vers le nord, et viser au plus juste pour tomber juste sur la partie supérieure de la draille des Communaux. C’est intéressant en terme d’orientation. J’ai dû m’y reprendre à plusieurs reprises, mais en persévérant on y arrive !

 

En remontant la draille
En remontant la draille

Si vous êtes passés vers Saint-Egrève, dans la vallée, vous ne pouvez pas ne pas avoir levé les yeux vers l’imposante muraille qui barre la vue vers le sud-ouest. De belles falaises s’élèvent, entre la Dent du Loup et la Sure. A coup sûr, avez-vous pensé à ce moment, il n’existe aucune point de passage vers cette forteresse. Erreur. Ou enfin, presqu’erreur.

 

Dans la draille, à mi-pente
Dans la draille, à mi-pente

Il existe une passe qui monte depuis Carron, après Noyarey, à l’assaut de ce monument. Cette voie porte le doux nom de Draille des Communaux. Ce qui étonne, car pour moi une draille est une piste empruntée par les troupeaux lors de la transumance. Observez bien, depuis la vallée : vous verrez le plateau incisé à deux endroits. La faille la plus au nord (à droite) est celle dans laquelle débouche le « sentier ». Je mets des guillemets car à l’approche du pied des falaises la navigation se fait à vue, ou en suivant le talweg. Pas de risque de se tromper, si vous dérivez vous vous retrouvez au pied de l’impressionnante paroi, que vous n’avez plus qu’à longer pour rejoindre l’éboulis.

 

Pierrier depuis la fin de la draille
Pierrier depuis la fin de la draille

On passe dès lors à des choses plus sportives, après la remontée de l’éboulis. Des câbles et cordes on été installées ; il est impossible de passer sans leur aide, car de petits ressauts verticaux de 3 ou 4 m barrent le passage. Evitez cette rando par temps humide, n’emmenez pas les enfants et prévoyez des gants (type bricolage) pour éviter de vous brûler les mains en cas de glissade. Enfin, n’hésitez pas à rebrousser chemin si la difficulté vous semble trop importante.

Après un passage en corniche, vous débouchez en forêt, sur le plateau. Dur de s’orienter à ce stade, car la vue est bouchée. N’oubliez pas de vous retourner pour apprécier la vue vertigineuse sur Saint-Egrève. A ce stade, de bonnes qualités d’orientation sont requises. Carte IGN indispensable. Le sentier, peu marqué; n’est pas évident à suivre. Objectif : la belle dalle de lapiaz du gouffre Berger. Vous n’y parviendrez certainement pas directement, mais par approximations successives.