Vercouline 2007 – Méaudre
Emballés par notre premier essai réalisé en 2006 autour d’Autrans, nous nous étions promis de réitérer notre participation lors de la prochaine édition. La Vercouline 2007 proposait de dérouler ses balades sur la commune de Méaudre. Ce fut une réussite, grandement aidée par une météo particulièrement favorable, qui nous a gratifié d’un temps comme en réservent les très belles journées d’arrière saison : brumes humides et froides le matin, rapidement déchirées par un soleil sans partage.
Le circuit que nous avions choisi était très accessible avec des enfants : petite boucle autour de Méaudre suivie d’une montée aux Chaberts, descente vers les Dollys et retour vers Méaudre par les chemins lauzés. Malgré le nombre de fois où nous étions passé dans le secteur nous n’avions jamais pris ces chemins de traverse qui offrent des vues fabuleuses sur le synclinal. L’heure matinale de cette sortie et la fraicheur initiale ont été autant de paramètres favorables à une très belle lumière de mi-septembre.
^ La lauze a forgé l’identité paysagère de cette région des Quatre Montagnes. Utilisée pour couvrir les pignons des fermes, elle a également été utilisée par le passé pour délimiter les champs et parquer le bétail, avant que n’apparaisse le fil de fer barbelé. Dès lors partisans de la modernité pratique et agriculteurs soucieux de la conservation du patrimoine local se sont affrontés. Ceci ajouté à la dégradation du temps et certainement au pillage de certains particuliers désireux d’exhiber leur petit alignement de lauzes au fond du jardin font qu’il ne subsiste presque plus de chemins totalement lauzés. Le panoramique ci-dessus figure l’une des exceptions (Angle de vue : 150°).
Si vous appréciez ce style de photo, vous pouvez vous rendre sur cette page consacrée à la photographie panoramique.
Heureusement que la météo était rassurante pour ce jour. Nous avions vu le soleil au col de la Croix Perrin avant de plonger dans la mélasse vers Méaudre. C’était une question de quelques dizaines de minutes avant que le soleil n’embrase les prairies.