Monastère de Chalais
Le monastère se situe au bout d’une petite route de montagne qui monte depuis le Fontanil, entre Saint-Egrève et Voreppe.
L’histoire de ce monastère débute en 1101 avec les Bénédictins, Saint-Hugues (le même que celui des Chartreux) étant alors évêque de Grenoble. Les Chartreux vont assurer la transition lorsque l’ordre de Saint-Benoît ne pourra plus subvenir aux besoins du monastère. L’Etat va ensuite s’approprier le lieu lors de la Révolution. Il faudra attendre 1961 pour que les moniales dominicaines reçoivent le monastère des mains de propriétaires privés, certainement sensibles au caractère religieux du lieu.
L’arrivée à Chalais contraste avec la route d’accès, vertigineuse. On est surpris de découvrir à la sortie du dernier virage un vaste pré vallonné, dont la perspective arborée se clôt sur l’église. La sérénité qui se dégage de ce lieu succède à la rudesse de la route qui vous a mené ici. L’ensemble est très reposant, et les visiteurs manquent rarement d’aller flâner le long du chemin ombragé qui ceinture cette très belle prairie, avant d’entreprendre éventuellement une promenade plus conséquente. Le choix ne manque certes pas : Aiguille de Chalais pour une petite sortie, ou bien randonnée à la journée vers le secteur du Lorzier et de la Sure.
Photo prise un autre jour après une averse.
Ce prédicateur dominicain fit rétablir l’Ordre des Dominicains en France au XIXe. Il présente jusqu’à ce jour la singularité d’avoir été le seul moine admis à l’Académie Française.
L’intérieur, de style roman très dépouillé, laisse naturellement transparaître la beauté du lieu selon les différentes heures de la journée. La lumière et les vitraux sont ses seuls atours, les plus vivants aussi.
