Grenoble

Grenoble est une ville-carrefour où convergent les routes des Alpes ; à la croisée des chemins, proche de la Suisse, de l’Italie, à une heure de la capitale de Gaule et trois heures de la Méditérannée, la cité est dotée d’une histoire riche et pluri-millénaire.

Pour le conducteur pressé de rejoindre les stations de sport d’hiver seuls seront visibles la Bastille et les quartiers de la périphérie, que l’on peut difficilement de pas qualifier de laids. Pour qui se donne la peine de franchir la muraille hideuse des immeubles du milieu du siècle, s’ouvre un centre historique réellement digne d’intérêt. Isère et Drac ont dès le début, à l’époque romaine, joué un rôle important, tout comme celui de la montagne environnante, qui reçoit son lot de forts, bastions et autres remparts. Et la question de l’accessibilité est encore d’actualité, quand on connait les péripéties des derniers projets, tels que le pont barrage de Saint-Egrève ou encore les épisodes clochemerlesques de la Rocade Nord.

Plein cadre : le couvent Sainte-Marie d’en Haut, qui autrefois dominait le quartier. On se demande encore quels critères ont présidé à l’installation en plein milieu de ce site historique du batiment tout béton, particulièrement laid, de la faculté de Grenoble.

Grenoble se situe au centre du Y grenoblois : trois vallées se rejoignent : vallée du Grésivaudan, vallée de l’Isère, et la vallée de Claix jusqu’à Vizille au Sud (merci à Tony pour la correction).

Les quais et le pont Marius Gontard. Au fond, dans les nuages : mont Saint-Eynard.

Hormis l’aspect historique de la ville et son positionnement géographique incontournable, au débouché de l’Isère et du Drac, la cité joue également au niveau national et international un rôle de premier plan par sa recherche et son industrie, dévolue en grande part à la micro-électronique et, dernièrement, aux nano-technologies.